top of page

13 LA TRINITE

La commune de Trinité se situe sur le littoral atlantique et comprend la Presqu'île de la Caravelle et le bourg de Tartane. Territoire des indiens caraïbes, le lieu, stratégique pour le contrôle de la façade martinime orientale de l'île, est colonisé dès 1654 par le gouverneur Du Parquet qui édifie un fortin au fond de la baie du Galion. En 1658, alors que les indiens sont définitivement chassés de la Martinique, une paroisse voit le jour. Elle regroupe trois petits hameaux et prend ainsi le nom de La Trinité. La culture du cacao et de la canne à sucre se développe à la fin du XVIIème siècle. Pierre du Buc, un noble normand, s'installe sur la presqu'île en 1671 et achète, les unes après les autres, les terres environnantes jusqu'à posséder la quasi totalité du territoire agricole de la commune. La famille du Buc ou Dubuc régentera la région jusqu'au début du XIXème siècle. Les usines et les distilleries remplacent progressivement les petites sucreries mais la crise sucrière qui frappe les Antilles à l'aube du XXème siècle entraine un déclin progressif de la production. La dernière distillerie locale, Hardy, fermera en 1996. Aujourd'hui la commune compte encore une usine de sucre - Le Galion - La dernière de Martinique. Celle ci est d'ailleurs visitable. D'un point de vue touristique, la Trinité propose un large inventaire de choses à voir ou faire... L'endroit est en effet propice à la baignade avec les plages des Raisiniers ou de Cosmy dans le bourg mais aussi les Anses de la Brèche, de l'Etang ou de Bonneville à proximité de Tartane, agréable petit village de pêcheur. La Presqu'île de la Caravelle propose aux marcheurs de très beaux sentiers de randonnée offrant de magnifiques panoramas sur un littoral resté très sauvage car protégé. C'est d'ailleurs ici dans la végétation luxuriante que se cachent les vestiges du Château Dubuc, ancienne propriété de la famille de planteurs sucriers et haut lieu de contrebande. Enfin, les surfeurs trouveront à l'Anse Bonneville l'un des spots les plus réputés de Martinique.

12 MACOUBA

Située en bord de mer face à l'île de la Dominique, la commune du Macouba est la plus septentrionale de Martinique. Il faut attendre 1658 et la conquête de la zone par les colons français aux dépends des indiens caraïbes pour voir un petit hameau se créer à cet endroit. A l'instar des autres bourgs des environs, Basse Pointe ou Le Lorrain, la culture du tabac dans un premier temps puis de la canne (pour le sucre et le rhum) au XVIIIème et XIXème et enfin de la banane au XXème siècle constitue la principale activité. Les coulis - antillais d'origine indienne (des Indes) - sont ici nombreux suite à leur immigration massive au cours de la seconde moitié du XVIIIème pour supléer la main d'oeuvre des esclaves, tout juste affranchis. Les attractions touristiques sont rares et Macouba ne figure clairement pas parmi les lieux immanquables lors d'un court séjour toutefois on citera parmi les choses à voir ou faire la visite de la petite Distillerie JM réputée pour la qualité de ses rhums vieux.

15 GRAND RIVIÈRE

La bourgade de Grand Rivière est située à l'extrême nord de la Martinique , juste en face de la Dominique, l'île voisine distante de 25km seulement. Si l'endroit, très isolé, accueille rapidement une chapelle et une batterie de canons à la fin du XVIIème siècle, les habitations s'y font en revanche rares avant 1850 et il faut attendre 1888 pour que la commune existe officiellement... Aujourd'hui encore le bourg de Grand Rivière, situé en bout de route, demeure très peu peuplé - Plus d'une heure de voiture est en effet nécessaire pour rejoindre la capitale, Fort de France. La pêche est l'une des principales activités économiques de Grand Rivière et, en l'absence d'hôtel et d'attractions majeures dans les environs, le tourisme y reste limité. Parmi les choses à voir ou faire on citera la petite mais élégante Eglise Sainte Catherine pour son plafond peint, le mur de Bellevue et ses façades colorées et bien sur, pour les bons marcheurs, la grande randonnée de 17km vers le Prêcheur qui permet de découvrir un milieu tropical quasi vierge de toute intervention humaine.

16 LE PRÊCHEUR

La commune du Prêcheur est située au nord de Saint Pierre sur la côte caraïbe au pied de la Montagne Pelée. Les premiers colons s'y installent dès 1640 mais il faut attendre 1680 pour qu'un véritable bourg se constitue. Une sucrerie y est fondée dès 1658 mais la petite ville vit essentiellement de la pêche et de l'agriculture au cours du XVIIIème et XIXème siècle. La production locale est alors acheminée à Saint Pierre, véritable capitale de la Martinique jusqu'à sa destruction totale le 8 Mai 1902 lors de l'éruption du volcan. Le Prêcheur est aujourd'hui un petit village de pêcheurs qui reste souvent oublié des touristes du fait de son relatif isolement en bout de route. Pourtant cette partie de la côte bénéficie d'un climat particulièrement sec et ensoleillé et les deux plages de sable noir de l'Anse Céron et de l'Anse Couleuvre comptent parmi les plus sauvages et les plus belles de l'île. Parmi les choses à voir ou faire on citera, outre les plages, la visite de l'ancien domaine de l'Habitation Céron, hélas laissé un peu à l'abandon ou encore le clocher datant de 1644, le plus vieux de Martinique... Les amateurs de randonnée seront comblés avec le sentier long de 15km de qui rejoint Grand Rivière.Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et me modifier. C'est facile.

18 CASE PILOTE

La bourgade de Case Pilote - nommée ainsi en référence au Chef indien Pilote qui y vivait en 1635 à l'arrivée des Français - se situe sur la côte caraïbe à une dizaine de kilomètres au nord de Fort de France, au pied du versant sud des Pitons du Carbet. Il s'agit de l'une des plus anciennes communes de Martinique… En effet, les colons s'y installent dès 1640 après avoir annexé la partie Nord Est de l'île aux dépends des indiens caraïbes. Il s'agit d'un bourg calme dont la principale activité économique reste encore aujourd'hui la Pêche. Les centres d'intérêts touristiques sont ici très limités... Parmi les choses à voir on distinguera toutefois pour son style baroque l'Eglise Notre Dame de l'Assomption qui est l'une des plus anciennes de Martinique - Même si le monument actuel date en grande partie de la fin du XVIIIème siècle. L'Edifice est classé aux Monuments Historiques depuis 1979. A quelques pas, sur la Place Gaston Mommerville, l'élégante mairie avec son balcon en fer forgé mérite également le détour.

19 SCHOELCHER

Autrefois appelée Case Navire en raison des nombreux bateaux au mouillage, la ville de Schoelcher se situe juste au nord de Fort de France sur le littoral caraïbe. C'est autour de l'Anse Madame que commence à se développer le bourg à partir de 1659. Occupant une position stratégique, le lieu est rapidement fortifié et des batteries de canons y sont installées au XVIIIème siècle afin de contrôler l'entrée de la baie de Fort Royal, ancien nom de la capitale. La pêche et la culture de la canne constituent au XIXème siècle les principales ressources économiques du bourg qui compte quatre distilleries mais la crise sucrière entrainera ensuite leur fermeture progressive au cours du XXème siècle. Case Navire est rebaptisée Shoelcher en 1889 en hommage à Victor Schoelcher ardent défenseur de l'abolition de l'esclavage. Ce changement s'opère d'ailleurs du vivant de l'interessé qui meurt 4 années plus tard en région parisienne. Aujourd'hui la ville fait partie intégrante de l'agglomération de Fort de France dont elle constitue une banlieue résidentielle. Sur le plan touristique, les lieux historiques à visiter sont ici bien rares, les anciennes habitations ayant été pour la plupart vendues puis détruites. Seule l'Habitation Fonds Rousseau subsiste mais elle est de nos jours une résidence privée. On pourra tout de même se rendre à la Batterie Sainte-Catherine pour voir les fortifications et les 5 canons pointés vers le large. Il est en revanche possible de profiter de la mer sur quelques plages: Madiana, Anse Madame, Batelière, Plage du Bourg et Anse Colas (ou Lido). A noter que la ville de Schoelcher accueille aussi un casino très fréquenté le soir.

21 GROS MORNE

Le Gros Morne se situe à l'intérieur des terres en hauteur à une dizaine de kilomètres de la côte atlantique et des communes du Robert et de Trinité. Il faut attendre le début du XVIIIème siècle pour trouver trace d'une implantation de colons à cet endroit reculé autrefois territoire des indiens caraïbes. L'Eglise Notre Dame de la Visitation est édifiée en 1745 (Mais le monument actuel date essentiellement de 1825 et 1883). On y cultive alors principalement le manioc puis l'Ananas au XXème siècle et la commune reste encore à ce jour quasiment entièrement tournée vers l'agriculture. Si le Gros Morne ne compte aucun lieu d'intérêt touristique majeur, la route qui y mène, bordée de fougères arborescentes et d'impressionnants bambous géants mérite d'être empruntée d'autant que la vue sur la côte est magnifique depuis le sommet. Parmi les rares choses à voir ou faire sur place on citera la visite de l'Eglise pour sa charpente et son dallage de marbre ainsi que la Distillerie Habitation Saint Etienne sur la route menant à Saint Joseph.

22 TARTANE

Le petit village de Tartane se situe sur la Presqu'île de la Caravelle à 6km de La Trinité, commune dont il dépend. Si la colonisation de cette partie de l'île par les français remonte à la fin du XVIIème siècle avec l'installation de Pierre du Buc en 1671, la création du bourg elle n'est actée qu'au début du XVIIIème. Il faut même attendre 1750 pour qu'une paroisse y voit le jour. Les terres sont alors défrichées et dédiées à la culture de la canne et à l'élevage bovin. Au cours du XVIIIème les abords du village, essentiellement les promontoirs rocheux surplombant la mer, sont fortifiés pour surveiller la baie et pour repousser les attaques anglaises alors fréquentes. Au cours du XXème siècle la crise sucrière frappe les Antilles et entraine la fermeture de la quasi totalité des usines ... Celle du Galion mise à part ! L'usine, située juste à coté du bourg de la Trinité, est à ce jour la seule de Martinique encore en activité. La distillerie Hardy, la dernière de la commune, ferme en revanche ses portes en 1996. Aujourd'hui le village de Tartane vit essentiellement de la pêche et du tourisme... Quelques hôtels se sont en effet implantés ici au cours des 20 dernières années. Parmi les choses à voir ou faire à Tartane on citera principalement les plages de la Brèche, de l'Anse L'Etang pour la baignade ainsi que le très réputé spot de l'Anse Bonneville pour les surfeurs. Les randonneurs pourront quant à eux parcourir les nombreux sentiers de la Caravelle: Chemin du Phare, Pointe Caracoli, Pointe Rouge, Anse Gros Raisin, ... Enfin, le Château Dubuc constitue l'unique visite culturelle des environs immédiats.

14 BASSE POINTE

La commune de Basse Pointe est située à l'extrême nord de la Martinique, juste en face du Canal de la Dominique, l'île voisine distante d'à peine 25km. Jusqu'à la moitié du XVIIème siècle l'endroit est habité par les indiens Caraïbes. Ces derniers s'en font déloger de force par les colons français qui s'y installent, désireux d'exploiter les terres riches des pentes de la Montagne Pelée. Une paroisse est édifiée en 1665 et un bourg se constitue rapidement autour. La culture de la Canne pour la production de sucre est la principale activité économique de la commune pendant près de deux siècles. L'abolition de l'esclavage en 1848 contraint les propriétaires terriens à faire appel à une main d'oeuvre étrangère peu chère pour suppléer celle des anciens esclaves. Les indiens - d'Inde et non des Caraïbes - arrivent alors en masse et Basse Pointe est aujourd'hui encore l'un des principaux lieux de résidence de la minorité couli (Indien en créole). Deux temples hindous y sont d'ailleurs encore assiduement fréquentés. Le bourg vit toujours essentiellement de l'agriculture - Principalement de la culture de la banane - et les attractions touristiques sont ici peu nombreuses. Les anciennes habitations sucrières sont certainement les monuments les plus intéressants à voir (Habitation Pécoul, Leyritz, Gradis, Chalvet, ...) mais pour nombre d'entre elles la visite n'est hélas possible que pour les journées du patrimoine. Seule l'habitation Chalvet est véritablement ouverte au public. Pas de plage pour la baignade dans les environs mais les amateurs de surf pourront se lancer dans les gros rouleaux en face du port... Un spot toutefois réservé aux plus aguerris. Les randonneurs, quant à eux, auront la possibilité d'emprunter le sentier qui part de la sortie du bourg pour se rendre au sommet de la Montagne Pelée.

17 LE MORNE ROUGE

La commune du Morne Rouge est située au nord de l'île, à 500m d'altitude au dessus de Saint Pierre, juste au pied de la Montagne Pelée sur laquelle elle offre d'ailleurs un panorama imprenable par beau temps. L'histoire de la création du bourg est assez singulière car celle ci est liée à la succession de populations d'origines fort diverses: Les indiens caraïbes, quelques colons hollandais puis des juifs du Brésil en 1654 avant l'arrivée de réfugiés acadiens (d'Acadie donc, province maritime du Québec) et d'alsaciens en 1761 ! Mais le véritable développement urbain de la zone semble finalement être le fait de la bourgeoisie de Saint Pierre qui avait pour habitude au milieu du XIXème siècle de venir sur les hauteurs profiter de l'air plus frais pendant les mois de forte chaleur. Epargnée par la première éruption du volcan en Mai 1902, la commune est en revanche frappée de plein fouet en Aout de la même année... Le bilan est lourd avec plus de 800 morts. Aujourd'hui le principal intérêt touristique du Morne Rouge est sa proximité immédiate avec la Montagne Pelée. On citera parmi les choses à voir ou faire la Maison Régionale des Volcans, le Domaine d'Emeraude consacré à la biodiversité tropicale et bien sur, par temps clément, la randonnée vers le sommet du volcan, réservée aux bons marcheurs, dont le départ se situe à 3km de l'entrée du bourg.

20 SAINT JOSEPH

La petite ville de Saint Joseph est implantée en plein centre de la Martinique sur les hauteurs de Fort de France. Pourtant située dans une zone rapidement annexée par les colons français, elle est peuplée plutôt tardivement en comparaison des autres bourgades de l'île. Il faut en effet attendre 1874 pour qu'une église y soit bâtie à son emplacement actuel et 1888 pour que la commune soit reconnue officiellement. L'endroit bénéficiant d'un climat très humide et d'une terre fertile la culture vivrière et celle de la canne s'y développent. La crise sucrière frappe de plein fouet les Antilles au début du XXème siècle et contraint rapidement les planteurs joséphins à diversifier leur production: Bananeraies et champs d'ananas font ainsi leur apparition. Parmi les monuments à voir à Saint Joseph on distinguera essentiellement l'église pour son architecture originale et ses faux airs de Notre Dame de Paris miniature. Les amateurs de promenade en pleine nature et de baignade pourront se diriger vers Coeur Bouliki un vaste parc naturel traversé par une belle rivière ou plus simplement visiter le Domaine de Rivière Blanche pour son parc botanique et son parc d'activités.

bottom of page